Le 11 octobre 2014 au Château du Diable à Cenon.
Le corps qu’on a, qui nous donne la vie, est au centre de notre existence. On l’habille, on le soigne, on le parfume ; il tombe malade, il nous fait mal ; on le tatoue, on le perce, on s’embarque avec lui en voiture, en train, en bateau ou en avion ; il est là aimanté par ce ballon, suspendu vers cette balle qui franchit le filet. Il vient parfois d’un autre territoire, il a connu la guerre ou la faim, il porte en lui la marque d’un traumatisme. C’est le nôtre, on l’adore ou on le déteste, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… C’est aussi celui de l’autre, de l’enfant qui naît, de l’autre sexe, de l’étranger.
La psychanalyse est née au début du XXème siècle quand Freud a choisi d’écouter la parole de femmes dont le corps souffrant mettait au défi les savoirs scientifiques et médicaux.
Au début du XXIème siècle, que disent les filles et les garçons, les femmes et les hommes, qui ont un problème avec le corps ? De quoi se plaignent-ils ? Que propose la psychanalyse ? Comment une pratique de la parole peut-elle avoir des effets thérapeutiques quand c’est le corps qui ne va pas ?
Journée organisée par Dominique Jammet et Guillaume Roy.
Avec la participation de :
Rémy Lestien, psychanalyste et Fougia Ligier, psychanalyste intervenants au CPCT de Nantes ; Dr. Charles Cazanave, praticien hospitalier en maladies infectieuses et tropicales au CHU de Bordeaux, Dr. Julie Versapuech, dermatologue à Bordeaux.